Aujourd’hui, j’ai à cœur de vous parler d’un sujet qui peut être quelques fois assimilé à des concepts « perchés », « compliqués », « peu accessibles », « destinés à une catégorie » : la spiritualité. J’aimerais désacraliser ce terme trop souvent galvaudé, car je pense que la spiritualité est bien plus terre à terre que l’on ne croit. Elle est bien loin des dix bracelets en pierres que l’on arbore persuadés que ça nous immunisera d’une journée merdique, des tirages de tarot à tout va pour guider chacune de nos décisions ; bien loin des séances de méditation qu’on se force à faire sans plaisir aucun, des salades de quinoa et des carottes crues qu’on avale pour se donner bonne conscience et à des millénaires de la sauge qu’on utilise pour enfumer tout notre appart pensant qu’on sera protégés contre les forces démoniaques.

Je n’ai rien contre ces beaux objets, j’en possède moi-même et je suis émerveillée par le travail artistique qu’il y a derrière. Seulement, on ne peut pas miser là-dessus pour faire un véritable travail sur soi. Ils sont parfois utilisés comme des « doudous rassurants » qui nous donnent bonne conscience : « J’ai une pierre labradorite ! Super, ça va me protéger des émotions des autres personnes ! ». Mouis… Je pense surtout que pour nous protéger des émotions des autres, prendre du temps pour soi et un ménage dans son entourage reste bien plus efficace.

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